vendredi 2 mars 2018

L’Homme Nouveau : La joie du Seigneur est sa force


Chers amis, compagnons d'œuvre en Jésus-Christ,



Il y a plus de joie à donner, qu’à recevoir (2 Corinthiens 9.7).

Donner, semer, planter, pour recevoir, récolter la bonne mesure, est une citation biblique qui exprime, décrit l’application d’une loi divine. Certes. Toute personne qui s’adonne aux jeux d’argent, joue - donne pour recevoir, récolter ce qu’il sème en espérant... en espérant comme tant d’autres décrocher le gros lot.

La question se pose ainsi : Pourquoi il y a « plus de joie à donner », qu’à recevoir ?

C’est une réalité vivante pour toute personne qui la vit concrètement. Ce qui, à mon humble avis, n’est pas le cas pour tous. N’y aurait-il pas ici nécessité à vérifier, aligner notre façon de penser sur ‘le’ fondement par excellence ?

Vérifions notre « clé d’accès » à la promesse de Dieu, Notre Père.

Lors de la multiplication des pains et des poissons (Evangile de Marc 6.37), les disciples de Jésus sont perturbés par son ordre devant plus de 5000 personnes qui sont venus écouter son enseignement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ».

Jésus demande à ses disciples de nourrir cette foule. Interrogatifs, ils considèrent ce qu’ils possèdent en commun : 200 pièces d’argent. Impossible ! Feront ils comprendre à Jésus. Comment pourrions-nous opérer un tel miracle ?

Qui dit « disciple » dit « apprendre un savoir-faire ». Et là, l’exercice de leur foi est éprouvé. Comment faire ? Apprends-nous ! C’est le message qu’ils semblent vouloir faire comprendre à Jésus.

Ah ! L’obéissance. Oui ! Mais faut-il être, en pareille circonstance, en capacité du savoir-faire divin. Le manque du savoir-faire n’est pas un manque de volonté, lorsqu’il dépend d’un manque de moyens, de provisions à vue humaine.

Examinons dans Actes 3.1-11 lorsque Pierre et Jean ‘montent’ ensemble au temple à l’heure de la prière, soit vers 15h, il y avait là un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait là tous les jours à la porte du temple appelée la Belle. Voyant Pierre et Jean arriver, il leur demanda l’aumône. Il n’espérait plus autre chose que de tendre la main. Et quelle réponse de Pierre ?
Rappelons-nous, ils viennent de vivre « La Pentecôte », baptisés « d’Esprit et de Feu ! ».  « La joie » du Seigneur était en eux « force ». Pierre va alors dire à cet homme boiteux : « Regarde-nous. Je n’ai ni argent, ni or ; mais ‘ce que j’ai, je te le donne’ : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. »

Et la livraison est survenue. Pierre, plein d’assurance quant à l’exaucement, « le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles deviennent fermes ; d’un saut il se mit debout, et il se mit à marcher. » Pierre savait ce qu’il possédait en Jésus, et était assuré par le Saint-Esprit de la force du Seigneur Jésus qui animait sa foi à « donner avec joie ».

Revenons avec Jésus, les disciples et la foule. Il amène ses disciples dans les profondeurs de la vision de Son Père. Notre Père. Notre Créateur. C’est à cette vision qu’il se donne pour que les œuvres de Son Père soient manifestées par pure grâce à l’encontre de tous. N’est-il pas riche pour ses enfants ? Ne répond-il pas à ceux qui l’invoquent ? Montre-nous Seigneur Jésus-Christ !

À partir de peu, Jésus va démontrer l’abondance de Notre Père et où elle se trouve.

• Combien avez-vous ?
• Il y a là un enfant qui possède cinq pains et deux poissons ?
• Apportez-les moi !

Pouvons-nous imaginer cet enfant, le regard ébahi devant ces adultes qui lui prennent son repas du jour ?

Jésus lève alors ses yeux vers le ciel, car là est sa demeure céleste, là est sa source provisionnelle inaltérable. Et il rend alors grâce à Son Père, Notre Père, car de Lui, il démontre par l’obéissance le savoir-faire que lui inspire Son Père. Il commençe alors à rompre les pains, et les donne au fur et à mesure à ses disciples, afin qu’ils les distribuent à la foule. Il partage aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers plein de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. Si la foule fut rassasiée, l’enfant le fut au-delà avec tout ce qu’il restait dans les douze paniers.

La joie de ‘donner’ ne vient pas de ce que nous possédons peu ou beaucoup. Elle vient de ce que nous reconnaissons la véritable richesse que nous possédons par pure grâce dans notre véritable union de foi qui est une ferme assurance en Jésus-Christ.

Nous pouvons dire « je connais Jésus ». Mieux est de le « reconnaître », d’identifier sa véritable richesse dont la source jaillit de notre sein et vient nous réjouir, nous enivrant de l’Amour de Dieu qui qui se répand en nous, temple du Dieu vivant.

Alors que nous sommes comblés de Sa Présence, nous possédons la joie de ‘donner’ hors de nos limites, à partir de ce que nous avons. Et hors de nos limites, nous devenons des ‘faiseurs ‘ de miracles. Sa source jaillissant de notre sein ne se tarit jamais, dès lors que nous la faisons fonctionner au moyen de la foi liée à l’action de l’Amour de Dieu. De là découle le savoir-faire que nous inspire Notre Père.

La joie du Seigneur Jésus en nous est plus importante que ce que nous possédons. Son action en nous fait de nous des dons vivants de l’Amour de Dieu.
Nous voyons et servons dans la vision de Notre Père. Car ce qui compte, c’est SA Vision !

Evangile de Marc 12.41-44.
Jésus, qui s’est assis vis-à-vis du tronc, regarde ‘comment’ la foule y met de l’argent. Plusieurs riches y mettait beaucoup. Certes. Mais d’emblée la question se pose : « Quelle source les motive, les inspire ? » Ils possédaient des biens.

Mais voici qu’une veuve attire l’attention de Jésus. Elle y met deux petites pièces.

Jésus en fait la remarque à ses disciples, afin d’attirer leur regard sur la réalité de ce qui motive le cœur de cette veuve. Oui ! Elle a donné plus qu’aucun de ceux (des riches) qui ont mis dans le tronc. Tous ont mis de leur superflu, mais cette femme a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

D’où tenait-elle ce « savoir-faire » pour agir ainsi hors de ses limites ?
Il lui fallait avoir identifié en elle « la source divine ».
Il lui fallait être « ivre » de l’Amour pour Son Dieu - Notre Dieu.

‘La joie de donner’ était, pour cette femme, plus importante que ce qu’elle pouvait s’attendre à recevoir. Elle était ce don vivant en action de l’amour de Dieu, force en elle.
Elle servait dans la vision de notre Père. Elle ‘reconnaissait’ la source de sa richesse intarissable qui lui permettait de donner de son nécessaire. Alors que d’autres donnaient dans leurs limites.

Et c’est ce que Jésus a démontré à ses disciples lors de la multiplication des pains et des poissons.

C’est aussi cela que les Églises de la Macédoine avaient saisi (2 Corinthiens 8.1-5). Leur joie était débordante. Elle était leur force car elle était celle de leur union avec notre Seigneur Jésus-Christ. Et c’est cette joie qui a produit chez eux avec abondance, dans leur pauvreté profonde, de riches libéralités de leur part. Ils ont donné ‘volontairement’ selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens.

C’est en se donnant eux-mêmes au Seigneur, par la volonté de Dieu, qu’ils ont été comblés de Sa Joie. Ils voyaient au-delà de leurs afflictions SES richesses auxquelles ils avaient un libre accès.

Quelques références à noter pour vous aligner et donner selon le savoir-faire de Dieu.
Deutéronome 15.10 Ne donne pas à regret.
2 Chroniques 25.9 Dieu te donne bien plus.
Psaumes 37.4 Il te donne ce que ton cœur désire.
Proverbes 11.24 Qui donne libéralement devient plus riche.
Matthieu 13.12 On donne à celui qui a...
Romains 12.8 Qui donne le fasse avec libéralité.
Galates 1.4 Jésus s’est donné lui-même.


1 Timothée 6.17 Dieu donne avec abondance.

Fraternellement en Jésus
Yves Gravet

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