jeudi 23 janvier 2014

LA PAROLE DE JUSTICE

LA PAROLE DE JUSTICE

      La Parole de Dieu est LA PAROLE DE JUSTICE. Sa Justice a été rendue et établie dans Son Fils Unique, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il est « Notre Justice ! »
      Aujourd’hui, chacun désire bénéficier plus de justice au sens le plus large. Encore faut-il en définir la nature et le fondement. Ce qu’elle peut représenter, signifier aujourd’hui dans notre humanité est loin d’être ce que Dieu a définitivement établi pour chacun d’entre nous comme étant ‘Sa Justice’. Il ne suffit pas d’être un croyant et de rester dans l’inaction à subir l’injustice, en espérant que la justice va se présenter sous un jour favorable. Rien ne se produira. Chacun doit être un partenaire actif avec la Justice de Dieu.
      Si votre banquier vous informe que votre compte a été crédité d’une somme d’argent, allez-vous rester dans l’inaction à subir l’injustice et attendre que votre banquier vous apporte votre argent ? Non ! Vous allez vous lever pour vous rendre à votre banque, et prendre possession selon votre besoin, de ce qui a été placé au crédit de votre compte comme étant Justice à votre égard, afin d’en faire un usage tout à fait légitime.
      Dieu, par l’accomplissement de Sa Justice à laquelle notre Seigneur Jésus-Christ a pleinement satisfait pour chacun d’entre nous, a ainsi porté dans toute sa plénitude à notre crédit, les fruits de Sa Justice. C’est par le moyen de la foi que nous mettons en action sur la base de Ses promesses, que nous apprenons à en faire un bon usage, de telle sorte que nous nous échappions du poids de l’injustice du monde de ténèbres, pour accéder dans Son Royaume de Gloire où nous avons tout pleinement en Jésus !
      La lettre de l’apôtre Paul aux Romains reflète la lettre de « La Justice ».

      Romains 7:
« 21 Mais maintenant, la justice de Dieu dont témoignent la loi et les prophètes a été manifestée indépendamment de la loi:
22 c'est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a pas de différence:
23 tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu,
24 et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.
25 C'est lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient. Il démontre ainsi sa justice, puisqu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, à l’époque de sa patience.
26 Il la démontre dans le temps présent de manière à être juste tout en déclarant juste celui qui a la foi en Jésus. »
     
      Jésus est Notre Justice !
    
       Inspirons-nous de deux personnages bibliques.
      Saul de Tarse mène une lutte acharnée contre les chrétiens. Il est persuadé de rendre une justice légitime et s’attire ainsi les faveurs des autorités Romaines et des autorités religieuses du coté des Juifs. Qui peut vaincre cette nature injuste, corrompue ? C’est bien notre nature charnelle, corrompue, injuste qui a été portée sur cette croix par Jésus. Et qui a crié à l’encontre de Jésus « Crucifie-le » et préféré libérer un bandit à sa place ?
      Mais qui a vaincu à la croix de Golgotha ? Qui a triomphé de la mort ? Qui a triomphé de cette injustice ? Qui est sorti vainqueur du tombeau ? Qui est ressuscité ? Qui s’est montré et révélé dans toute sa gloire à de nombreux témoins jusqu’à nos jours ? Faut-il que cette oeuvre soit reconnue et acceptée par les hommes et que chacun d’eux soit vaincu par la nature de l’Amour de Dieu. C’est ici la raison de notre service en partageant ce message que vous pouvez reprendre et partager avec d’autres.
      Jésus, le Vainqueur, intervient dans toute sa gloire en se révélant face à cet homme qui prend son plaisir à rendre sa propre justice en conduisant des chrétiens à être lapidés à cause de leur foi. Saul de Tarse, le criminel, est vaincu par la puissance de la gloire de Jésus, au point que lui et ses compagnons en tombent de leurs chevaux. Le fondement sur lequel il exerçait sa propre justice a été ébranlé. Le criminel qu’il était, a été « vaincu » par l’Amour de Dieu. Le fort devient faible. L’injuste devient le juste. Il va se mettre au service de celui qui lui a été révélé comme étant notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié et deviendra l’apôtre Paul; il marchera en vainqueur avec Lui.Alléluia !
      L’apôtre Jean, le bien-aimé de notre Seigneur Jésus, est rejeté par certains de ceux qui se disent être ses frères. Il se retrouve prisonnier sur l’île appelée Patmos. Ne servait-il pas la Justice de notre Seigneur ?
      N’avait-il pas auparavant été vaincu par l’amour de Jésus ?
      N’était-il pas en droit légitime d’espérer les faveurs de la Justice de Dieu ?
      Etre « prisonnier » comme Jean l’a été, ne veut pas dire que l’on a été vaincu dans la globalité, c’est-à-dire esprit-âme-corps. Pour que le faible dise JE SUIS FORT, faut-il avoir pris conscience que notre propre force n’est que faiblesse au regard de Dieu.
      Un homme comme Monsieur Nelson Mandela en a appris quelque chose durant ces années passées en prison à casser des pierres. Chaque pierre qu’il cassait était une partie de sa propre force qui se brisait, de sa propre justice qui était vaincue. Mais être vaincue ne veut pas dire perdre. Ici, le faible est devenu fort, il en a retiré la richesse, la grandeur dans sa plus simple humilité pour devenir l’homme de paix, l’honorable Monsieur le Président Nelson Mandela ! Reste à voir combien suivront son exemple…? Il ne suffit pas d’être un sympathisant pour relever un tel flambeau !
      Ainsi, pour Jean, il ne lui suffisait de se rappeler en son esprit et en son âme qu’il était le bien-aimé du Seigneur Jésus. Il lui restait a être pleinement vaincu dans sa force adamique qu’est le « corps », pour avoir part à la plénitude de la Justice de Dieu révélée dans la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
      Lorsqu’il vient à Lui, qu’il se révèle et se montre à Lui dans tout son éclat, dans toute sa richesse, Jean est alors vaincu dans toute sa nature adamique, il en tombe comme mort, pleinement immergé « esprit-âme-corps » en Jésus, nouvelle nature adamique. Vaincu dans sa nature mortelle, entrant dans le processus pour revêtir l’immortalité, l’apôtre Jean est en mesure de répondre et de se présenter à la sainte convocation de Dieu:

      Apocalypse 4:
1 Après cela, je regardai et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue me parler avec la force d’une trompette dit alors: «Monte ici et je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite.»

      Ce que je veux faire ressortir mes chers amis, c’est que Saul de Tarse le religieux et Jean le spirituel, le bien-aimé du Seigneur Jésus, ont dû être tous deux vaincus dans leur nature adamique, afin de marcher en vainqueur avec Dieu en ayant la possibilité d’accéder esprit-âme-corps jusque dans les lieux célestes. Là est la Justice de Dieu !

      Qu’est-ce qui empêche l’Eglise d’accéder à cette réalité, voie ouverte et inaugurée pour nous par notre Seigneur Jésus-Christ ?

      Nous avons besoin d’être ‘vaincus’ dans notre nature adamique par l’Amour de Dieu.
      Saul de Tarse, devenu par la volonté de Dieu l’apôtre Paul fera cette remarque si profonde qu’elle semble être un cri exprimant son désir d’être délivré de cette injustice dûe à cette nature adamique de laquelle il ne voulait tirer aucune gloire:

     Romains 7:
24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? 
25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché. 

      La réflexion est ici largement ouverte, car l’idée de l’injustice est là dans notre quotidien comme le filet de l’oiseleur duquel chacun cherche consciemment ou inconsciemment à s’en échapper, à s’en dépouiller.

      En conclusion, Paul nous aide à orienter notre recherche à revêtir l’homme nouveau créé selon la Justice de Dieu pour remplir notre mission en Vainqueur avec Lui.

      2 Corinthiens 5:
1 Nous savons, en effet, que si notre habitation terrestre (notre corps), qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'œuvre de Dieu, une habitation éternelle qui n'est pas faite par la main de l'homme.
2 Et nous gémissons dans cette tente (notre corps), avec l'ardent désir de revêtir notre domicile céleste (l’homme nouveau),
3 puisque, après avoir été ainsi revêtus, nous ne serons pas trouvés nus.
4 En effet, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons non pas nous dévêtir, mais au contraire nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie (la Justice de Dieu).
5 Et celui qui nous a préparés pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné le gage de l’Esprit. (Lire les versets suivants).

      Je vous invite, mes chers amis, à ce que nous intercédions ensemble (persuadé que vous le faites déjà) pour que la Justice de Dieu soit à nouveau instaurée par le dialogue au sein du peuple de la Centrafrique, et pour toutes les personnes qui sont engagées sur le terrain, au péril de leur vie, afin de venir en aide à la population dans le cadre des organisations qui apportent une aide pour contribuer aux secours de la population.

      Nous vous recommandons avec votre famille à la grâce de Dieu pour les fêtes de fin d’année. Un joyeux Noël à tous.

      Merci à chacun pour votre fidélité, votre constance tout au long de cette année 2013.

      Poursuivons ensemble notre marche en vainqueur avec notre Seigneur Jésus-Christ. Cherchons à revêtir au plus vite Sa nature glorieuse pour porter avec éclat l’oeuvre de Sa Justice pour le salut de toute famille là où le Saint-Esprit nous dirige dans le service.

      En Jésus.
                                                               Votre frère

                                                               Yves Gravet

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