mercredi 18 novembre 2015

La prière du juste a une grande efficacité

Chers amis,

Le « surf » signifie : vagues déferlantes.
La prière de la foi, faite au Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié, est le moyen avec lequel nous avons la grâce de pouvoir « surfer » sur toutes les situations qui déferlent dans notre vie.

Quoi de plus déstabilisant que les épreuves les plus diverses auxquelles chacun doit faire face ; le positivisme peut aider, certes, mais il a ses limites. Or, la prière du juste a une grande efficacité.
Ecoutons notre Seigneur Jésus-Christ (nous) démontrer dans l’Evangile de Matthieu 14 :22 à 33.

Jésus « oblige » ses disciples à « monter dans la barque » et à « le précéder » sur l’autre rive, c’est-à-dire à passer à l’autre bord.
Les disciples suivent ses instructions, montant dans la barque, ils naviguent vers l’autre bord.
Pour quelle raison ? Quel motif ? Ils ne le savent pas.
Mais qu’à cela ne tienne, Jésus sait ce qu’il fait et pour quoi Il le fait. Les disciples se dirigent vers l’autre rive.
Pendant ce temps, Jésus « monte » sur la montagne pour « prier » à l’écart ; le soir venu, Il est là, seul.
Ne peut-Il pas rester là, à l’écart dans ce lieu désert, au pied de cette montagne pour passer ce temps dans la prière ? Pour quelle raison monter en haut de la montagne ?
Jésus se présente comme étant « le Bon Berger » ! Or, tout bon berger connaît la montagne comme étant le lieu par excellence où il peut y faire paître son troupeau. Certes. Ceci étant, ici la montagne présente également une autre configuration. Au sens figuré, être au pied de la montagne, c’est être devant un « amoncellement » de problèmes sur lesquels nous nous préoccupons pour les résoudre. Jésus se trouve en haut de cette montagne, de cet amoncellement de problèmes pesant sur ce monde qui se trouve être sous la puissance du prince de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles (Ephésiens 2.2). C’est cet amoncellement pesant sur ce monde que Jésus porte, jusqu’à l’amener à la croix, pour y être crucifié avec Lui (Galates 6.16). Il a mission de démontrer à ses disciples la grâce que Dieu manifeste pour le salut de quiconque croit dans l’accomplissement de Sa Justice : devenir une nouvelle créature, libérée de l’espace, matière, temps. Il doit, par démonstration en tant que Fils de Dieu venu dans ce monde dans un corps de chair semblable au notre, faire de cette montagne – cet amoncellement – un marchepied pour s’élever et se montrer à ses disciples en tant que « nouvelle créature » dominant les réalités terrestres, au lieu de stagner au bas de cette montagne dans le domaine de la chair sous le poids de ces réalités ténébreuses qui pèsent sur le monde. Il sait, qu’en stagnant en bas de cette montagne sous cet amoncellement de problèmes, que la prière ne mène pas à la victoire, et qu’on ne surfe pas au pied d’une vague déferlante, mais qu’on la chevauche pour aller le plus loin possible en vainqueur car « POSSIBLE » est Divin.

Jésus passe la nuit à prier sur cette montagne. Lui aussi, dans un corps de chair comme le notre, doit apprendre à vaincre par la prière – le dialogue - avec Son Père. Il n’y a pas de lampadaires pouvant éclairer son environnement. Il n’y a rien qui peut être visible du haut de la montagne qui peut le distraire pour détourner son attention ; ce qui explique, en partie, que beaucoup de croyants ferment les yeux lorsqu’ils prient (dialoguent) avec notre Seigneur Jésus-Christ.
Je ne peux que vous encourager à dialoguer avec Lui les yeux ouverts pour, le cas échéant, le voir tel qu’Il est dans Sa gloire et le contempler concrètement, puisqu’Il est là présent au milieu de nous. Les réalités célestes peuvent être toutes aussi visibles de nos propres yeux métamorphosés.

Lorsque Jésus redescend de la montagne, le résultat de la prière est visible. Il y a un « changement » qui s’est opéré. Jésus se montre alors hors de l’espace, du temps et de la matière comme « une nouvelle créature » : « Il va à la rencontre de ses disciples en marchant sur l’eau ! »
Le surnaturel l’emporte sur le naturel. Hors des lois physiques, de l’espace, de la matière, les disciples assistent à un spectacle haut en lumière au sein de cette nuit où le vent agite cette barque dans laquelle les disciples se trouvent. La nature humaine à ses limites, captive de ses croyances stériles ; cette nature humaine subit des chocs psychologiques, elle cherche la source de son salut ; mais toutes ses tentatives à se sauver par sa propre logique, ses règles, ses paramètres s’ébranlent.
Cela n’échappe pas à notre Seigneur Jésus-Christ qui, en tant que nouvelle créature, établit le dialogue avec ses disciples visant à les rassurer, alors qu’ils le prennent pour un « fantôme » :
- « Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Cependant, les propos de « cette nouvelle créature » qui s’avance vers eux ne suffisent pas. Et du sein de cette nuit, une prière se fait alors entendre, elle s’élève avec force à haute voix, comme pour briser le vent et le bruit des vagues qui agitent le lac avec cette barque et ses occupants effrayés de cette « démonstration » hors normes. Pierre fait cette prière comme pour la tester, car quelle est donc cette nouvelle créature venant d’un autre monde ?
- « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. »
Et Jésus, revêtu de force, hors des lois physiques, répond à la prière de Pierre et lui ordonne :
- « Viens ! » (Voir Apocalypse 4.1 « Jean reçoit l’ordre du Divin : « Monte ici et je te ferai voir… »)

Pierre, attisé dans ses entrailles, attiré, aimanté, sort de la barque, se met à marcher sur les eaux.
Quoi de plus instable que de marcher sur l’eau. Le maître entraine son disciple hors des lois physiques. En réponse à sa prière de foi, Il lui offre d’être élevé hors du naturel. Pierre se met à « surfer » avec Jésus sur les eaux. Ce que les autres disciples n’ont pas osé croire et imité, Lui l’exprime, sa prière est exaucée : Il  marche sur l’eau, fusionne avec Le Seigneur Jésus-Christ hors du terrestre.

Oui, la prière du juste a une grande efficacité lorsqu’elle vise hors des normes de ce monde, car l’impossible n’est pas Divin, mais le « POSSIBLE » est Divin. Alors tout est possible à celui croit.
Jésus est allé prier « sur » la montagne. Et Il a marché dans le surnaturel, c’est-à-dire hors de ce qui est naturellement impossible de faire avec notre corps soumis aux lois physiques.
Et la prière de Pierre a reçu sa juste rémunération. Il a marché physiquement hors normes avec son corps sur l’eau. La prière du juste a reçu sa rémunération, au moyen de la foi, Pierre a saisi cet instant Divin : « VIENS ! »

Hors des normes, Pierre ne contrôle plus rien, il est en union avec notre Seigneur Jésus-Christ. Il est entré dans l’espace Divin où il n’y a pas de place pour la raison. Au moment où Pierre entre dans cet espace au contact de cette réalité céleste, tout son être est en phase de devenir semblable à Jésus. Tous deux marchent sur l’eau.
En cet instant, peut-être que pour certains d’entre vous, la raison décroche de ce message parce que s’en est trop pour elle ? Ce qui compte, c’est ce qui trouve le chemin de votre cœur.

Pierre décroche lui aussi. Il se met à regarder autre chose que cet espace Divin qu’il vient de franchir ;  voyant que le vent est fort, il a peur et il commence de s’enfoncer dans les réalités terrestres. A partir de cet espace Divin, notre Seigneur Jésus-Christ est de suite là, présent sur le lieu où se déroule cette scène, saisit la main de Pierre et tous deux remontent dans la barque.

La prière du juste a pour but de se connecter à l’espace Divin et de surfer sur les circonstances, l’amoncellement de problèmes qu’il faut affronter et dépasser. Si un instant vous veniez à décrocher, Jésus est là et Il vous tend sa main pour vous saisir et monter avec Lui dans la barque.

Matthieu 26 :36. Avant d’être arrêté, notre Seigneur Jésus-Christ laisse ses disciples ; il éprouve le besoin de se tenir éloigner pour prier, prenant avec Lui deux de ses disciples, les exhortant à se tenir éveillé avec Lui.
La tentation d’abandonner est là pesant sur Lui. Aussi, sa prière démontre sa priorité à se soumettre aux instructions de Son Père – v.39 :
« Mon Père, si cela  est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
Revenant vers ses disciples, Il les trouve endormis, sous le poids des lois physiques qui régissent la vie de ce monde, tandis que Jésus, par le moyen de la prière, se tient dans le Divin ; là est Sa force. Il exhorte alors ses disciples à rester vigilants et à prier pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible – v.41. Et notre Seigneur Jésus-Christ se retire par trois fois pour prier ; Il résiste.

La prière est pour Lui le moyen de se connecter à la volonté de Son Père, quand bien même Il se sent abandonné de Lui. Et pour cause. Son Père ne peut pas voir la nature pécheresse, dénuée de toute gloire, portée par Son Fils, ayant quitté la gloire céleste pour venir porter notre nature corrompue.
Comparons : Le père de l’enfant prodigue voit de loin son fils revenir humainement dévêtu de toute gloire, de beauté, le voyant comme nu, misérable. Comment peut-il supporter cela ? C’est son fils. Aussi, il s’empresse de le revêtir des plus beaux habits qui ont été préparés au préalable.
De même, Dieu ne peut pas supporter de voir ce corps corrompu, dévêtu, séparé de toute gloire. Ce qui explique que Jésus, le Fils de Dieu, connaît ce sentiment  terrible d’abandon jusqu’à ce qu’Il prenne notre place sur la croix. Quelle œuvre ! Quelle rançon !
Ainsi a-t-il accompli en satisfaisant pleinement pour chacun de nous à ce que notre Père exigeait (de Lui) pour notre salut. Jésus a mené ce corps de chair, corrompu, en acceptant l’œuvre de la croix à notre place pour y être crucifié une fois pour toutes. Désormais, Dieu n’exige rien d’autres de nous que de reconnaître le don de Son Fils Unique pour rançon de notre vie, et d’accepter de Lui la possibilité de revêtir Jésus-Christ Glorifié dès maintenant pour devenir « une nouvelle créature » esprit-âme-corps.
Dieu l’a ressuscité et revêtu d’honneur, de gloire et d’immortalité pour nous (Romains 2 :7).

Où doit se tenir le juste ?  Là où est notre Seigneur Jésus-Christ glorifié. Dès lors,  « juste » est celui qui a foi pleinement en Son œuvre Rédemptrice et Salvatrice pour sa vie personnelle, et décide de se présenter maintenant pour prendre sa place avec Lui – esprit, âme et corps - dans les lieux célestes, assis en Lui et avec Lui à la droite de notre Père. Né de nouveau, le Juste peut faire à son tour toutes sortes de prières par le Saint-Esprit (Ephésiens 6 :18 – 1 Corinthiens 14 :15).
Car la prière agissante du juste a une grande efficacité (Jacques 5 :16).
L’Eglise a prié pour la libération de Pierre (Actes 12.5). Pierre a été libérée d’une façon surnaturelle. Le « juste » est cette Eglise qui ne cesse d’adresser des prières pour la libération d’un grand nombre de croyants en captivité dans les réalités terrestres qui pèsent sur ce monde.
Fin novembre, une rencontre aura lieu samedi et dimanche avec culte dans le Périgord, à La Maison d’Epaphras, chez Jacques et Annette où nous nous tiendrons dans la prière au nombre des justes par la foi. Nous y déposerons au pied de la croix les (vos) requêtes qui nous parviendrons.

En conséquence de cette (votre) démarche de foi, nous croyons que notre Seigneur Jésus-Christ vient à votre rencontre et vous libère des problèmes qui pèsent sur votre vie. Oui, Il vous libère d’une façon toute surnaturelle. C’est pourquoi, après avoir prié, les (vos) requêtes seront brûlées, détruites par le feu.

Que votre cœur soit comblé de Sa Paix.
Nous vous aimons.
Fraternellement.
Yves et Michelle GRAVET


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