mardi 21 juillet 2015

Veille sur ton coeur

Chers amis,


« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.  N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » – Epitre aux Ephésiens 4.29,30.

« Tout au long de ta vie, certaines personnes te mettront en colère, te manqueront de respect et te traiteront mal. Laisse Dieu s’occuper d’eux, autrement la haine te consumera. » (Will Smith).

Lorsque nous exprimons à l’encontre d’une situation, de quelqu’un des paroles mauvaises, blessantes pour une raison quelconque, nous donnons le pouvoir à l’accusateur, en l’occurrence au monde de ténèbres ; c’est tout simplement la source de notre nature charnelle par laquelle nous croyons juste, la manière de traiter certains problèmes relationnels. Mais en vain. Cela sert les intérêts de l’accusateur et non ceux de notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié. En réalité, c’est une manière de démontrer notre faiblesse, notre pauvreté spirituelle ; la source est alors ouverte pour servir la nature du péché. Et nous sommes dans l’incapacité de franchir l’accès de la gloire de Dieu.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » - Le livre des Proverbes 4.23.

Combien devons-nous veiller à l’usage de la parole. L’apôtre Jacques nous exhorte à tenir notre corps en bride. Et pour cause.

Je suis toujours en admiration, lorsque j’ai l’occasion de regarder certaines disciplines avec des cavaliers et leurs chevaux. Un jour, j’ai effectué l’enregistrement vidéo d’une émission REFLEXION avec un dresseur de chevaux. Il m’a fait la démonstration de monter sur son cheval, sans selle, sans bride, et de le faire travailler uniquement par la pression de ses jambes, de ses pieds. Et le cheval lui obéissait, adoptant le comportement qu’il avait mémorisé au fil du temps. A mes yeux, il y avait là devant moi une relation fusionnelle entre le cavalier et son cheval ; ce dernier représentait une masse de près de 800 kilos pour 80 kilos sur le dos. Le rapport de force n’est pas le même.
J’ai transposé cette démonstration relationnelle avec celle que le Saint-Esprit veut avoir avec nous. Il y a un rapport de force entre l’Esprit et la chair.

« Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce» - Epitre de Jacques 3.12.

Il est plus facile à dire des mauvaises paroles qu’à se taire et tenir ainsi con corps en bride pour ne pas donner accès à l’injustice.

« C’est facile de juger les autres ; c’est facile de haïr quelqu’un qui nous fait du mal ; c’est facile de tout abandonner quand tout va mal. Mais c’est mieux d’avoir compassion des autres ; c’est mieux de pardonner ; c’est mieux de persévérer. Une attitude négative ne nous sert à rien, mais une attitude positive apporte de grandes récompenses. » (Expressions).

Notre Père prend plaisir à chérir l’Esprit qu’il a fait habiter en nous (Epitre de Jacques 4.5). C’est Lui, l’Esprit de Dieu, qui doit avoir priorité à s’exprimer, si nous voulons voir le témoignage de notre Seigneur Jésus-Christ glorifié.

De qui avons-nous été rendus participants ?

Deuxième épitre de Pierre 1.3-11
- Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie…
- Notre Seigneur Jésus-Christ nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu…
- Sa gloire et sa vertu nous assurent de sa part les plus précieuses promesses…
- Par ses promesses nous devenons participants de sa nature divine…
- Nous devons fuir la corruption qui existe dans ce monde…
- Comment ? Que chacun recherche ardemment à être immergé, baptisé esprit-âme-corps dans la nature du Christ glorifié.

- En marchant avec le Saint-Esprit, il n’y a pas de place pour la vantardise.

- En marchant avec le Saint-Esprit nous sommes conviés à bénir, à consoler, à manifester de la compassion, à pardonner, à sauver, à corriger avec douceur, à manifester la générosité…

- En marchant avec le Saint-Esprit, nous ne cédons pas à la pression de l’accusateur, mais nous lui résistons jusqu’à ce qu’il s’enfuit loin de nous.

- En marchant avec le Saint-Esprit, nous ouvrons notre cœur à la source qui porte la vie, arrosant les semences de gloire que nous semons et qui, demain, produiront de merveilleux fruits.

- L’Amour de notre Père n’est pas contre ces choses.


La Maison d’Epaphras.

Comme Epaphras, compagnon de l’apôtre Paul, nous ne cessons de combattre pour vous dans nos prières, afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés à faire la volonté de Dieu. - Epitre de Paul aux Colossiens 4.12.

A Royan, dans notre ville côtière, la période estivale est en pleine activité touristique. Temps de repos pour beaucoup, mais pas pour tous.

Lors de nos visites pastorales, nos différents échanges, nos entretiens téléphoniques témoignent çà et là des âmes qui souffrent pour des raisons différentes.  

Et si cela parvient jusqu’à nous, c’est comme des âmes qui viennent échouer sur nos plages, nous allons pour les soigner, désinfecter et panser leurs blessures avec le baume d’amour divin.

« La haine excite les querelles, mais l’amour couvre toutes les fautes. » - Livre des Proverbes 10.12.

En marchant avec le Saint-Esprit, nous sommes en ces temps, Michelle et moi, dans la prière pour ceux qui exercent leur ministère et les œuvres qui s’y attachent ; pour les jeunes qui sont appelés à servir ; pour les familles qui doivent faire face à des difficultés d’ordre relationnel entre parents et enfants ; aux malades qui sont hospitalisés et ont besoin de paix divine dans leur âme, et de guérison physique ; au personnel médical qui peut être en capacité d’apporter une parole à propos à l’un de ce malades dans l’attente du secours divin ; et la liste peut s’allonger…

Vos nouvelles sont attendues et sont les bienvenues.
A la maison d’Epaphras, nous veillons et prions pendant votre période de repos et de renouvellement spirituel.                                                         
                                                                                    Fraternellement
                                                                                    En Jésus.
                                                                                    Yves Gravet